activites2011

Mardi 18 octobre : 47 randonneurs sur les chemins accidentés des contreforts cévenols

Rencontre cycliste Aude-Hérault au port du Chichoulet autour d'une mouclade

Trois jours de VTT dans l'Aveyron : St-Affrique, Lapeyre, Versols, St Jean d'Alcapiès, Roquefort, Tiergues, La Montagne des Anglais ...

3 superbes journées de marches dans le massif des Albères avec des parcours souvent difficiles

Anecdote : Marc, notre président, a fait tout le circuit VTT de 45 km avec une chaussure bloquée sur la pédale parce que l'attache automatique s'était coincée.

Mais à l'arrivée, il a été intronisé dans la Confrérie Génération Géminian :

Beaucoup de Randonneurs Cuxanais à ce Printemps de Lagrasse le dimanche 17 avril

Certains cyclos et vététistes avaient même délaissé leurs machines pour accompagner les marcheurs

Plus de 30 Cuxanais sont allés passer deux jours près d'Eauze pour des randonnées cyclistes, vététistes ou pédestres,

Des visites touristiques de Lectoure, Eauze, Fourcès et Montréal du Gers ont complété le programme sportif de cet agréable week-end.

Un jour avant et ça aurait pu être une blague : un poisson d’avril. Mais pas du tout : les Randonneurs Cuxanais sont bien allés dans le Gers. Si loin que ça ? Ben oui ! Les voyages forment la jeunesse… et les randonneurs ont su rester jeunes !

Et d’abord un randonneur c’est quoi ? C’est quelqu’un qui fait des randonnées. Et justement les randonnées ça vient de loin : carrément du moyen-âge où on disait « randir » pour désigner le fait de se déplacer rapidement et longtemps : tous les dictionnaires vous le diront ! Même qu’au moyen-âge un type avait déjà remarqué que les lièvres « randissaient » plus longtemps que les hases ce qui était vachement machiste parce que les hases elles n’avaient pas trop le temps de « randir » puisqu’il fallait qu’elles rentrent au terrier s’occuper du ménage et des gosses ! Tout ça pour dire que c’est quand même mieux de bouger, de se déplacer, que d’attendre que ça passe en restant couché devant l’écran, une main sur la commande, l’autre dans le paquet de chips ou de bonbons et la troisième sur sa femme ou sur son animal préféré !

Mais je m’égare, revenons au Gers où il y a moins de gares que dans le Gard, mais dans le Gard il n’y a plus de gerces puisque maintenant on appelle ça des garces… Donc nous arrivons dans le Gers et plus nous le pénétrons et plus la campagne devient douce et vallonnée. A l’école, l’instit disait que quand c’est vallonné comme ça, on l’appelle une pénéplaine. Pas vraiment la montagne, pas vraiment la plaine, un compromis quoi ! Et c’est tout à fait ça, le paysage respire la sagesse : tout est serein, tout est vert, tout est paisible. De vastes prairies aux pentes douces piquetées de vaches :

- je te dis que c’est des Aquitaines !

- meuh non, t’y connais rien c’est des Aubrac !

- ça des Aubrac ! T’es même pas capable de distinguer un cheval d’un mulet !

Dans l’auto les discussions agricoles vont bon train, parce que le Gers c’est quand même très agricole : la preuve, dans chaque gros bourg il y a des commerces qui vendent ou réparent des machines agricoles et des tracteurs gros comme des maisons…

Voila que quelques vignes alternent avec les prairies et les labours. A tout bout de champ des pancartes proposent du foie gras de canard fait à la ferme, de l’armagnac ou du floc de Gascogne.

Encore quelques collines dodues comme les canards qui se dandinent dans les basses cours des fermes disséminées ici et là et nous voici arrivés à Escoubet. Notre gîte ne déroge pas à la règle puisqu’il est construit sur les hauteurs. Il s’agit d’un ensemble de constructions commandées par un vaste bâtiment, une ancienne distillerie d’armagnac transformée en gite.

Toutes les voitures sont arrivées, les randonneurs se regroupent autour d’un apéro local. Le patron du gîte nous sert du « pousse-rapière », un mélange vin blanc mousseux et de liqueur d’armagnac accompagnée d’un zeste d’orange. Ca se laisse bien boire ! Heureusement un copieux repas, servi dans la foulée, leste les estomacs émoustillés par l’apéro… C’est vrai qu’on mange bien dans le Gers ! Mais voilà, on est là pour marcher ou pédaler, les uns et les autres s’équipent. Il s’agit d’aller à Eauze, le gros bourg du coin. Les bikers enfourchent leurs engins (même celui qui a oublié sa roue avant à Cuxac et qui en a trouvé une dans le matériel loisir du gîte), les walkers (ça veut dire marcheurs : y a pas de raison que les uns aient le droit de s’appeler en anglais et pas les autres !) enfilent leurs chaussures…et nous voilà partis !

Coucou ! Nous nous retrouvons tous au centre ville d’Eauze. C’est vraiment charmant : quelques immeubles à pans de bois ou en pierres de taille rappellent les temps anciens. Quelques boutiques ouvertes offrent des produits du terroir complétés par quelques commerces habituels à ce genre de bourg, mais c’est plutôt mort pour un samedi après midi ! Il est vrai que ce n’est pas encore la saison touristique, mais tout de même ! Les vitrines des agences immobilières locales proposent des biens à des prix étonnamment bas : c’est qu’ici on est loin de tout. Après avoir erré dans Eauze, nous voici sur le chemin du retour, les marcheurs empruntent une ancienne voie de chemin de fer transformée en itinéraire piétonnier. On y croise des cavaliers et des marcheurs de tout poil. Une des accortes marcheuses sportives qui nous croise, trébuche, probablement fascinée par le regard du plus bel homme d’entre nous et s’effondre dans ses bras en balbutiant. Pourtant le chemin était plat, sans caillou ni aspérité remarquables, il n’y a donc qu’une seule explication possible : les marcheurs Cuxanais ont un tombeur dans leurs rangs !

De retour au gîte et après les ablutions d’usage, les Randonneurs Cuxanais ont renoué avec le « pousse-rapière », inutile de dire qu’après un tel apéro la soirée s’est passée dans la bonne humeur d’autant plus qu’on nous a servi une excellent Parmentier de canard qui nous en a bouché un coin (pour ceux qui n’auraient pas compris : canard….coin….coin).

Bon d’accord, le lendemain il bruine au réveil, forcément ce pays ne peut pas être aussi vert sans être régulièrement arrosé ! Du coup on décide de faire du tourisme en auto. Et là on visite Fourcès, un village vraiment vieux, même que ça s’appelle une bastide et que c'est construit en rond. Des maisons à un étage en surplomb, certaines à pans de bois, constituent une galerie circulaire autour d’un vaste espace central où s’élevait une motte surplombée par une fortification médiévale aujourd’hui disparue. Un château aux fenêtres à meneaux, une vielle tour et une église en partie romane complètent le tout. Nous furetons dans le village, dans ses ruelles et ses placettes aux charmilles fleuries. C’est beau, vraiment beau et très… calme ! 40 habitants permanents en centre village et 12.500 visiteurs lors de la fête des fleurs fin avril ! Nous continuons le tourisme auto par la visite d’une église pré-romane au clocheton restauré avec mauvais goût mais le reste est magnifique, émouvant… un antique corbillard poussiéreux stationne dans une remise jouxtant la vénérable bâtisse. Et nous continuons le tourisme : les uns visitent une villa gallo romaine, et le village de Montréal du Gers tandis que les autres se rendent dans un coin perdu où une foire « bio » se tient dans une salle polyvalente. Plein de trucs baba-cool : parfums épices, plantes médicinales, pendules et bracelets miracles, baumes hindous, ou new-age, mais aussi du miel, du pain bio, une conférencière qui parle des bienfaits du sureau, et une vendeuse de plants de tomates anciennes qui se trouve être la femme du cuisinier de notre gîte : le monde est petit dans le Gers !

Bon ! Faut pas traîner, le repas sera bientôt servi car après il nous faudra retourner à Cuxac ! 4 h 30 d’auto en sens inverse… Une fois de plus le repas est délicieux : le plat de résistance consiste en boulettes d’agneau parfumées aux herbes… Hélas ceux qui conduisent s’obligent à restreindre leur soif et leur appétit : il ne s’agirait pas de s’endormir au volant un dimanche après midi en plein trafic. Le Randonneur Cuxanais est bon vivant, audacieux, avide de découvertes, mais aussi responsable et c’est donc sobres comme des canards sauvages (ici les canards domestiques sont gavés) que nous enfourchons nos autos pour rallier Cuxac que nous rejoindrons tous sans encombre en fin de soirée.

Une fois de plus nous avons vu et appris plein de choses : les Randonneurs Cuxanais ne fonctionnent pas seulement avec les mollets mais aussi avec la tête.

Grands mercis à notre Président Marc Cros qui a organisé cette virée !

Hubert Reys

Belle sortie de 10 kilomètres entre Cruzy et Montplo par un très beau temps chaud et ensoleillé

Le mot du Président

Chers amis Randonneurs,

Nous voila réunis pour une nouvelle année qui débute.

Nous avons quelques rendez-vous pour cette nouvelle année : point café pour les cyclos, loto, la sortie du Gers, le Printemps de Lagrasse, les sorties week-end des sections, la fête des Randonneurs, l’Audoise-Minervoise, et une journée portes ouvertes pour animer le village le 5 juin.

Notre rôle est de bien accueillir tous les nouveaux membres pour qu’ils se sentent bien parmi nous, et leur faire partager les valeurs de notre club. Les membres sont randonneurs cuxanais, pas cloisonnés en sections ou sous-sections et la philosophie de notre club est "unité, amitié, fraternité".

Je vais vous présenter des vœux qui ne seront pas lyriques, mais sous forme utopique :

- Je ne veux pas un exercice difficile mais une année facile.

- Je ne veux pas recevoir des coups de pieds, mais plutôt des coups de mains.

- Non plus de critiques négatives, mais constructives.

- Je voudrais faire passer le message suivant : nous sommes des bénévoles qui passons beaucoup de temps pour notre association (réunions, lotos, sorties communes, fête des randonneurs, Audoise-Minervoise, vœux, etc…) pour le bien de tous les adhérents. J’aimerais, au nom des administrateurs, plus d’entraide de convivialité et de tolérance ainsi que du respect pour le travail fourni.

Au nom du conseil d’administration je vous souhaite ainsi qu’à vos proches une très bonne année 2011 sur les routes et chemins de notre beau pays.

*L'accueil du matin***	*Le départ des VTT*
*les marcheurs sur le Mont Carretou*	*Et tout se termine autour d'une grillade*

*L'après-midi, préparation des plateaux de l'apéritif*	*Les discours du représentant de la municipalité et du président*
*le repas*
*Les danses*


Sur la place Combes	Un passage délicat

à Saint Jean Pla de Corts (66)