ASSOCIATION  DES RANDONNEURS  CUXANAIS
Siège social : 1, rue St-Jacques   -  11590 Cuxac d'Aude  -  Tél.  04 68 33 91 29


Randonnée VTT du Canal du Midi

en 2003

- de Toulouse à Cuxac -

 

 

Départ en voitures de Cuxac à 7 heures 15, ce 1er Mai, en présence de notre président qui nous souhaite bonne route.

Au bout de quelques kilomètres seulement : premier arrêt ! Que se passe-t-il ? C’est Christian qui recherche son sac et son téléphone et qui croit les avoir oubliés sur la place Salengro. Tout compte fait, ils étaient dans la voiture de Daniel. Sacré Christian, va !

Après ce petit incident, le voyage se déroule à merveille jusqu’à Toulouse où on prend la direction de Ramonville-Saint-Agne, lieu de notre départ.

 

 

Le départ à Ramonville

 

Il fait un peu “frisquet” et le vent d’autan est assez soutenu. Enfin, tous en selle et en avant pour la découverte.

Quelques arrêts-pipi, une franche rigolade et une allure moyenne, compte-tenu du vent. Nous faisons halte à Gardouch pour la pause de midi qui débute, comme il est de coutume chez les randonneurs, par l’apéro (Pastis, Martini, Muscat, Carthagène, amuse-gueules, etc…). Les langues vont bon train : ça discute dur ! Ensuite, place au repas que Christiane nous a concocté avec soin. Nous la remercions, c’était très bon et rien ne manquait !

Une fois fini cet intermède, direction Naurouze, terme de la première étape, et à ce moment, stupéfaction : un départ ultra-rapide de Marc IV, Christian, Jean, notre vétéran par l’âge, mais le plus rapide sur un vélo.

Quelques arrêts en route, dont un à Port-Lauragais où, cause de 1er Mai, la Maison de l’Ovalie est fermée au grand désespoir de nos rugbymen, puis voici Castelnaudary, célèbre capitale du cassoulet, où on trouve un plan d’eau magnifique ainsi que quatre écluses qui se suivent comme celles de Fonséranes, à Béziers. Enfin, nous parvenons à Montferrand pour chercher l’auberge de Naurouze. Nous nous dirigeons vers le vieux village et là une belle côte nous attend (elle aurait bien plu à notre président !), alors : tout à gauche et en danseuse … Arrivés à notre premier palier de difficulté, là où nos chauffeurs nous ont donné rendez-vous : impossible de trouver l’auberge en question. Une jeune dame approche, en VTT elle aussi, et nous lui demandons  si elle connaît cette auberge. Oui, répond-elle, mais il faut rebrousser chemin ; c’est tout en bas, au bord du canal. Nous étions passés tout près sans rien voir, aussi les commentaires vont bon train sur cette rude côte que nous aurions bien pu éviter de grimper.

Une fois l’auberge trouvée,  nous sommes accueillis par les propriétaires qui nous invitent à visiter les lieux. Nous déposons nos bagages, puis passons à la douche deux par deux. Après 60 kilomètres de VTT la douche fait un bien énorme et ensuite nous dégustons une bonne petite bière fraîche. Un court moment de repos et direction l’obélisque de Pierre-Paul Riquet, visite d’un épauchoir, et du célèbre partage des eaux.

Revenus au bercail, apéro des randonneurs, apéro du patron, sangria à la cannelle et au gingembre : c’est spécial. Repas copieux suivi de parties de cartes acharnées, puis dodo les petits. Dodo ? un bien grand mot : quatorze à pioncer dans un dortoir, bonjour les dégâts ! Moi, je suis allé dormir dans la salle à manger. La nuit fut agitée : fous rires de Christian et Sylvie, ronflettes de Daniel et Marc II, ainsi que d’autres, mais on ne citera pas de noms.

 

 

 - 2 mai -

 

    A 6 heures 30, le lendemain matin : réveil en fanfare pour certains ; toilette, petit déjeuner. Vers 9 heures, nous prenons le départ pour la deuxième étape, direction Trèbes, avec toujours ce vent d’autan. Tout au long du trajet ce sont des rigolades, des coups de bélier, des arrêts pour admirer la magnifique architecture des ponts ou des écluses et profiter du paysage. Chapeau, M. Riquet, vous étiez un véritable génie !

Vers midi, nous faisons un arrêt-buffet à l’écluse de Bram, avec d’abord un apéro, bien sûr, mais cette fois sans pastaga : en une journée et deux repas, la bouteille est devenue cadavre. Marc II affirme qu’il n’a jamais vu ça. Enfin, que voulez-vous ?

La collation prise, nous mettons le cap sur Carcassonne avec arrêt à Villeséquelande puis à l’écluse de Pézens-Caux. Jean dit vouloir aller visiter la Cité de Carcassonne. Nous arrivons à Port-Carcassonne, à côté de la gare SNCF, où nous nous trompons de chemin pour continuer notre périple en empruntant un passage uniquement piétonnier. Nous insistons quand même, mais, surprise ! c’est carrément de la ‘merde’ qui descend, venant des maisons situées plus haut. Ça cocotte, je vous le dis ! Au bout d’un certain temps – comme le racontait si bien Fernand Raynaud – nous apercevons, de l’autre côté du canal, Bernard et Christiane qui nous confirment notre erreur (on s’en serait douté) et nous disent que la prochaine écluse est à 300 mètres. Mais, que nenni ! Elle se trouve à 3 kilomètres.

Enfin parvenus à cette écluse, Marc IV, Jean et Christian repartent en direction de la Cité car ils veulent la voir à tout prix et les autres, bien sagement, continuent vers Trèbes.

Dans la Cité de Carcassonne

 

En arrivant, nous sommes surpris de voir un bâtiment communal bien entretenu près du canal et du centre-ville : c’est l’emplacement de toutes les associations sportives de la ville. Il y a de très belles chambres, une salle de divertissement avec télé, jeux de cartes, frigo, un mobilier moderne, etc, etc … Le repas est pris dans un réfectoire bien agencé et nous sommes servis par deux charmantes hôtesses. Comme de bien entendu, la discussion s’anime, les quolibets fusent. Christian devient, l’espace d’un repas, propriétaire viticole : c’est son vin que nous buvons. Bonjour la rigolade !

A la suite du repas, télé pour connaître le temps du lendemain, puis, pour les accros des jeux de cartes, rebelote, comme la veille. La première étape avait compté 60 kilomètres sur un chemin entièrement goudronné : c’était du billard. Aujourd’hui, nous avons parcouru 74 kilomètres (82 pour les visiteurs de la Cité) et là, plus de goudron mais des racines, des branches, des pierres, aussi nous sommes tous crevés et nous prenons très vite la direction de la plume pour récupérer.

A présent, quelques petits détails sur chacun d’entre nous.

Commençons d’abord par Daniel : une machine à parler, il ne s’arrête jamais, les répliques, dans sa bouche, fusent aussi vite que le colt de Lucky Luke et c’est peu dire.

Pendant ce temps, Sylvie, sa charmante épouse, se protège les oreilles et lorsqu’elle se met à rire, c’est très communicatif.

Christian, lui c’est quelque chose : il a des talents d’imitateur incomparables. Avec son “proche, très proche hôpital” il nous a fait mourir de rire. Il y en avait beaucoup d’autres, mais ce serait trop long à vous raconter.

Bernard a le mot juste à bon escient, il n’a pas l’air comme ça, mais il vaut le détour.

Christiane est une mère poule pour nous tous et ne cesse de bichonner son petit mari adoré.

Jean est égal à lui-même : un joyeux drille, un titi parisien vrai de vrai.

Marc IV, mine de rien est bien dans le ton et n’en rate pas une.

Dans cette bande de copains, il y a aussi Marc II, surnommé par Christian et Daniel “Dieu Papa, Mèche Rebelle”. Lui, c’est un véritable organisateur, il a des talents cachés et ne ménage pas sa peine.

Marc III, le mari de Christiane, est un charmant garçon plein de gentillesse et adorant les troisièmes mi-temps.

Et, pour terminer, celui qui écrit ces lignes pour vous relater nos péripéties. Mais croyez-moi, pas de cadeaux, pas de traitement de faveur. Il faut dire que parfois je tendais le bâton pour me faire battre. C’est ainsi et c’est très bien.

 

 

 - 3 mai -

 

Le sommeil réparateur ayant produit son effet, nous sommes prêts à reprendre le combat des racines, branches et autres pour rejoindre notre chère cité de Cuxac, non sans avoir au préalable avalé un copieux petit-déjeuner.

Nous prenons la direction de Marseillette où nous faisons un petit arrêt, et ensuite de Puichéric ou, plus exactement, de l’écluse de Puichéric. On y voit de très belles sculptures, toutes plus jolies les unes que les autres, très expressives, avec un style particulier : ça vaut le détour. “Dieu Papa” a filmé tout ça, un vrai Lelouch. « Il est doué, le mec, avec sa caméra »

 

 

Ecluse de l'Aiguille, à Puichéric

 

Etape suivante à Homps, puis nous nous arrêtons à Argens pour la collation du midi. Nous prenons notre temps et la rigolade reprend ses droits. Nous repartons à 14 h 10 car nous avons rendez-vous à Roubia avec deux collègues cyclos, Jeannot et Robert, qui tiennent à faire les 20 derniers kilomètres avec nous. Nous avons quitté les chemins de halage pour le bitume jusqu’à Cuxac. Le groupe des VTT tient à remercier nos deux collègues cyclos : leur geste prouve, une fois de plus, l’amitié qui règne dans notre association.

A l’entrée de Cuxac, c’est Sylvie qui a pris la tête de notre petit peloton. A grand renfort de coups de klaxon de Christiane, nous avons entonné quelques refrains. Notre périple se termine place Salengro et là, nouvelle surprise : c’est Georgette, l’épouse de Jean et la responsable du groupe des marcheurs qui nous accueille avec des boissons rafraîchissantes. Encore merci pour cette initiative.

Cette dernière étape comportait 62 kilomètres, ce qui porte notre total à 196 : ce n’est pas si mal !

Après quelques palabres chacun retourne chez soi, mais l’aventure n’est pas finie car, vers 19 h 30, nous avons rendez-vous chez Christiane et Marc III pour d’autres agapes pour lesquelles nos hommes mariés ont ramené leurs épouses. Que croyez-vous qu’il se passa ? Nous avons refait tout le tracé du parcours avec les péripéties, les anecdotes, les bons moments, car de mauvais il n’y en a pas eu.

 

Tout ça s’est déroulé comme sur des roulettes. Encore un grand merci aux deux organisateurs, Marc II et Bernard, à Christiane et Sylvie pour leur dévouement, leur bonne humeur, pour avoir supporté huit enragés, à Jeannot, Robert et Georgette.

Pour la fin, car il en faut une, merci à Marc III et Christiane pour le dernier repas pris en commun à leur domicile et qui fut une grande réussite. Cette soirée restera longtemps dans nos mémoires.

A bientôt pour d’autres aventures. C’est à recommencer !

 Ciao, ciao 

 

 Edouard II

 


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